L’île Maurice était autrefois un port de mouillage providentiel pour les bateaux voulant s’abriter des fortes tempêtes tropicales de l’Océan Indien.
La flotte de l’amiral hollandais Pieter Both(1) en provenance de l’Insulinde(2), après avoir appareillé de Bantam le 27 décembre 1614, débarque dans les eaux mauriciennes au début du mois de mars 1615.
Quelques jours plus tard, trois des quatre bateaux de la flotte – le Banda, les Provinces Unies et le Gelderland – coulent le 6 mars 1615 après avoir été pris dans un violent cyclone qui frappe de plein fouet l’île Maurice. Et l’amiral trouve la mort dans la tempête alors qu’il cherchait à regagner désespérément la baie de Rivière-Noire.
Le Banda et le Provinces Unies sont envoyés par le fond au large de Flic-en-Flac entre Albion et Tamarin. Le Gelderland, qui a subi d’importantes avaries, est volontairement échoué non loin de Vieux-Grand-Port dans le Sud-Est de l’île Maurice.
Des objets ont été récupérés depuis dans les épaves, dont des porcelaines encore intactes, canons et autres pièces de monnaie.
Plus d’une centaine de naufrage ont été répertoriés sur les côtes de l’île Maurice. La chasse pour retrouver des trésors engloutis est toujours d’actualité…
(1) Pieter Both, premier gouverneur général de la Compagnie Hollandaise des Indes Orientales
(2) L’Insulinde ou Asie du Sud-Est insulaire, autrefois appelée Malaisie, archipel malais ou encore archipel indien
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